Le collège Beaulieu vie de l'établissement

Collégiens au cinéma: épisode 2

Par SEVERINE CASTERAND, publié le mercredi 9 avril 2025 15:25 - Mis à jour le mercredi 9 avril 2025 15:25
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La traversée de Paris de Claude Autant-Lara, 1956

Les élèves de 3è en sortie à la Maison du Savoir grâce au dispositif "collégiens au cinéma".

Extrait de la fiche "élève"  d'étude du film:

Survivre sous l’Occupation
Confronté au manque de nourriture et autres produits ; on s’adapte. Les citadins qui reçoivent des « colis familiaux » de parents et amis paysans, ou qui peuvent aller se ravitailler chez eux, s’en sortent le mieux. On utilise les trains
et le métro bondés, on ressort les fiacres, et surtout le vélo qui devient le premier moyen de transport, la paille tressée remplaçant souvent les pneus introuvables. On élève des lapins en ville, des jardins sont cultivés sur le moindre terrain disponible. Une multitude d’ersatz remplace les produits quotidiens. On fait aussi du troc. Si ce système D est légal, il n’en est pas de même du marché noir, véritable marché parallèle clandestin, condamné par le gouvernement de Vichy, les collaborationnistes et les résistants. On y vend, à des prix supérieurs aux cours officiels, biens alimentaires, charbon, savon, ferraille, tissus... Le marché noir alimente les conversations, suscite frustrations, fantasmes, dénonciations... La loi de mars 1942 renonce à poursuive ceux qui pratiquent le marché noir à petite échelle. Seul reste répréhensible l’enrichissement par le marché noir à grande échelle. Mais Vichy et les autorités occupantes semblent s’être montrés assez peu regardants.